mardi 8 octobre 2013

Etudes Publiques


Etudes sur les origines des Worgens

En cet an 2 de l'Exil, mes recherches et études concernant les origines de ce qu'on nomme le peuple des worgens, dont nous ne sommes au final que la branche la plus récente, me pousse à en découvrir toujours plus sur certaines légendes et histoires cachées ou oubliées.
Suite à quelques entretiens, il semble se dégager, à ma connaissance, non pas un mais trois foyers worgens, tous originaire de la source principale que l'on nomme le plus souvent l'alpha primus. Ce worgen primordial est d'origine elfique, et même druidique. Cet elfe non identifié pour l'heure fut le fondateur des Druides de la Meute, bien parle aussi parfois de Druides de la Faux. Ce point est à éclaircir et est en relation directe avec un objet mystique qu'on pensait légendaire mais dont l'existence a été prouvée : la faux d'Elune. Cet artefact à un lien direct avec notre peuple, ce qui semble donc dire que la Déesse Kaldorei soit aussi impliquée dans notre destinée. Cela est assez intéressant à noter, puisque nombre de rites et rituels de Art Ancien dépendaient également des phases de la Lune Blanche, ou de la Lune Bleue.

Pour en revenir donc aux trois foyers, il s'agit, dans l'ordre chronologique du Val Hurlant, dans les bois d'Orneval ; du Village de Bois-du-Bûcher, à la frontière des royaumes Gilnéens et Lordearonais et enfin d'une mine désaffectée du Bois de la Pénombre, dans le royaume d'Hurlevent.
  • Le foyer d'Orneval : dans le sud d'Orneval se tient une vallée encaissée que l'on a nommé le Val Hurlant. L'origine du nom est incertaine pour l'heure. Je n'ai pas eut l'occasion d'organiser pour le moment une expédition là-bas, mais j'ai pu interroger quelques Elfes de la Nuit. Deux noms reviennent régulièrement dans ces entretiens : Ombregivre et Chantétoile. Il semble que la famille la plus intéressante, les Chantétoile, n'ai plus aucun représentant vivant, hélas. On m'assure par contre que Melyssa Ombregivre est encore vivante, bien que le récent conflit en Orneval ai put avoir une conséquence tragique sur cette Sentinelle. J'ai put tout de même apprendre qu'une première incursion worgenne eut lieu à partir du Val Hurlant une vingtaine d'année après la 3e Guerre. Il s'agissait de ce qu'on nomme maintenant la tribu Frayeloup. Ils seraient tous d'origine elfique. Des druides de la Meute sauvages, sans conscience d'eux-mêmes qui auraient été réveillés. On attribut cela à une manipulation de la Faux d'Elune. Actuellement, la tribu Frayeloup est considérée comme éteinte bien qu'il semble que les Griffebranches de Gangrebois, en majorité de mes compatriotes, aient absorbé les quelques représentants encore vivants en leur faisant passer le Rituel de Tal'Doren.

  • Le foyer des Pins Argentés : c'est en effet ainsi qu'il est le plus intelligent de le nommer. Il s'agit du foyer des gilnéens et dont je sais, avec logique, le plus de choses. A l'aube, ou au crépuscule diront d'autres, de la 3e Guerre, notre Roi Genn Grisetête de Gilnéas constata que l'avancée du Fléau risquait de briser le Mur qui avait pourtant été érigé pour éviter ce genre de désagrément. Ainsi rappela-t-il auprès de lui un Archimage du Kirin'tor d'origine gilnéenne : Arugal. Ce dernier parvint, grâce principalement aux écrits d'un certain Ur, à créer une brèche vers le lieu de repos des worgens. De nombreux points restent encore obscurs mais je suis certain que le point de rupture se fit en pleine Forêt Noire, non loin de Val-Tempête, au lieu de l'arbre que l'on nomme Tal'Doren. Un voyage dans la région des Pins Argentés et Gilnéas serait fortement utile, mais totalement impossible en l'état actuel de la Sombre Aubépine. Pourtant un voyage dans cette région permettrait d'approfondir les points que sont le savoir d'Ur, le devenir de Tal'doren et des meutes originelles créées par Arugal. On sait que ces meutes sont les Ombrelune, les Fils d'Arugal, les Ragelune et sans doute les Crocs-de-Sang. Ce sont du moins les plus connues. Il est à noter qu'on parle d'un Culte du Loup secret qui aurait des ramification jusqu'au sein des Rebelles gilnéens. Ce culte est à rapprocher sans doute du Culte de la Lune Sanglante des Grisonnes qui sera abordé en fin de cette partie.

  • Le foyer du Bois de la Pénombre : ce sont des observations de la meute de ces bois, les Plaie-de-Nuit qui m'ont poussées à en savoir plus sur les origines des worgens, qui sont au final une part des miennes et qui s'ajoutent à celles des Hawthorn de Roncesang. L'origine de cette meute est à relier à ceux d'Orneval, et un peu à Arugal. De ce que j'ai pu savoir, la dernière des Chantétoile, Velinde, un prêtresse d'Elune elfe de la nuit donc, eut en ses mains la Faux d'Elune. Ne parvenant visiblement pas à la maîtriser, elle décida après une enquête de rejoindre Arugal pour travailler de concert sur les worgens et leur invocation. Au-delà du fait que je tremble à l'idée qu'Arugal ai put un jour avoir la Faux entre les mains, Vélinde fut arrêtée en chemin au Bois de la Pénombre. Attaquée et pourchassée par je ne sais pas encore qui exactement, elle trouva refuge dans une mine désaffectée. Là elle fut tuée mais emporta ses agresseurs avec elle. La Faux d'Elune fut retrouvée par un maraudeur, sans doute un défias, surnommé « La Tremblote ». Cet homme vit encore et je compte récupérer un jour son journal ou une copie, mais il est à moitié fou et cela risque d'être assez compliqué. J'ai put lui parlé souvent, pourtant, et je sais qu'il se sent coupable de nombreuses choses horribles qui eurent lieu dans le Bois, dont la venue régulière d'un groupe de Cavaliers Noirs, qui n'ont pas d'autre appellation actuellement. Ces être inquiétant viennent du défilé de Deuillevent et même probablement de la Tour du Dernier Gardien.


Voici donc la première partie de mes recherches qui posent presque autant de questions que de réponses sont données. Les conséquences pour la Sombre Aubépine et ce que je serais tenté parfois de nommer la Meute des Roncesang seront sans doute présentées dans un autre volume moins publique.

Cette première partie pose donc les bases de mes recherches pour sans doute de longs mois encore. Je vais organiser tout ceci en trois mouvements, suivant les trois foyers, bien entendu. Le premier mouvement sera donc les Plaie-de-Nuit et le Bois de la Pénombre et tout ce qui s'y rattache. Le deuxième mouvement sera Orneval et la famille Chantétoile. Le troisième mouvement sera donc un retour au source de notre nouvel état, entre les Pins Argentés et Gilnéas.

Les points du premier mouvement
à élucider sont : La nature des pouvoirs des Plaie-de-Nuit, en particulier les Tisseurs-d'Ombres. Le passage de Velinde Chantétoile et de la Faux d'Elune dans les bois. Le secret des cavaliers Noirs et leur lien avec la Faux et enfin la possibilité que le Portail du Cauchemar du Bosquet Crépusculaire
soit un lien privilégié vers le refuge onirique des worgens.

 

vendredi 4 octobre 2013

le Domaine


Le Domaine


C'est à la lisière de la Forêt Noire que l'on peut apercevoir la bâtisse. Ancienne, de vielles pierres. Sur son promontoire, on imagine une petite maison dotée d'une tour au toit pointu. C'est typique de l'architecture gilnéenne tout en étant incongru dans son application. Plus on approche plus le bâtiment gagne en masse mais on peut remarquer un cœur à ce manoir. Comme une maisonnette, ou même une bergerie qui serait l'origine de tout. On aurait construit tout autour d'une simple masure, ajouter des tours, des gargouilles,d es murs, des nouvelles pièces au fil du temps ce qui donne l'impression d'une construction organique. On contemplerait presque le temps qui passe en voyant les différents styles, les pierres d'ages différents. Pourtant l'ensemble est d'un esthétisme improbable, presque inquiétant, comme si tout cela était sortit au final du même esprit un peu fou.
Quand on vient de la capital, on prend une route maintenant pavée presque tout du long. Il faut pourtant choisir de passer par la porte est ou ouest. Il n'y a pas de route directe du nord. Certains pense qu'il n'y aura jamais de pont ni aucune route qui fera le lien entre la Cité et le Domaine des Roncesang à cause des rumeurs. Et puis se serait une porte ouverte sur la Forêt Noire et ses légendes. Des créatures, des sorcières, des ombres, des bêtes. Non, la Cité est loin de tout cela. La Domaine par contre est à la naissance des bois sombres. Du haut de la tour, on voit la ville au Nord et les arbres tordus au sud. Et on frissonne à la fois inquiet et curieux.
 
 
Le jour, il y a du monde sur les routes. Parfois un chariot vient de la vielle mine. On sait qu'il vient de la mine car il y a toujours un Hawthorn en arme pour monter la garde. Droit sur un cheval noir. Sanglé le plsu souvent de cuir sombre. L'air grave. Pour protéger trois pauvre pierres vomies dans le sang et les larmes par une demie douzaine de vieillards tuberculeux. La fierté de la famille ! Et en effet les Rubis de Roncesang sont connus dans tout Gilnéas. Du moins des connaisseurs. On raconte d'ailleurs qu'il n'y en aura plus de ces fameux rubis. On dit même qu'en alchimistes de génies, les Hawthorn fabriqueraient leur pierres précieuses et feraient croire que la mine est toujours active ; On dit tant de choses.
Si la mine fut la fortune première de ces gens, c'est maintenant le bois qui les garde en vie. Le bois de la forêt. Ils l'exploitent mais le respectent avec une telle excentricité qu'on se demande comment ils font, une fois de plus, pour en tirer un tel bénéfice. On vous dira que seul les essences les plus rares, les plus précieuses sortent des Scieries de l'Aubépine. C'est ainsi que se nomment les trois vétustes installations de la forêt domaniale des Roncesang. Il y a là de nombreuses familles qui travaillent. Ingénieurs hydroliques, bûcherons, cuisinières, même un sorcier des moissons. Le vie est dure aux scieries. Il y a souvent des drames. Travailler dans la Forêt est dangereux. Il y a des bêtes qui rôdent ; Même pire que des bêtes, parfois ! Sans compter les accidents. Les rumeurs, encore. On dit qu'il ne fait pas bon être une jolie jeune fille. Les plus riches, les contremaîtres, envoient leurs filles travailler en ville. Loin. On sait que de jeune hommes aussi se perdent dans les bois. Ils entendent une musique. Un rire. Les enfants ont des instructions : ne pas suivre leurs envies de sucreries. Pourtant il y a toujours un plus courageux ou plus inconscient, une plus délurée ou irraisonnée qui cueillera une fleur vénéneuse au parfum sucré, qui ira jouera avec un lutin au nez crochu qui fait des blagues scabreuses. Quelle folie. C'est une chance de les retrouver sans esprits, la bave au coin des lèvres et le regard vide. Parfois on ne trouve qu'une flaque de sang. Et aussi, des fois, on en retrouve aux bras d'un ou une Hawthorn. Ils ont de belles toilettes. Ils restent parfois plusieurs années. Certaines se font engrosser, d'autre même épouser. Ils ont alors le regard brûlant des Seigneurs du Domaine. Ils savent. Les secrets, les choses cachées, les monstres, les rumeurs, la famille. Ils savent et cela leur plaît ! Ils sont séduits, charmés, ils se fichent de leur vie d'avant. Ils sont fiers.
Le Domaine est détruit maintenant. Il n'y a plus de gens, plus de mine, plus de scieries. Les ruines du manoir trônent sur leur promontoire, envahies par les ronces. A moins que les ronces ne protègent le domaine et ses secrets ?